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Mikarin' the World
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10 octobre 2015

Don Daeng, l'île au soit disant pêcheur...

Jour 1

Incertains de notre programme au regard des conditions météorologiques peu favorables, nous nous décidons tout de même en fin de matinée à continuer notre route. Un super taxi maison vient nous chercher pour nous déposer à l'embranchement de la route principale.

DSCN1817

De là, nous testons un nouveau moyen de transport le sawngthaew: en gros, une petite bétaillère à humains, ouverte à tous vents.

DSCN1989

C'est rigolo...jusqu'au moment où en pleine route, une centaine d'abeilles envahissent soudainement l'habitacle!! Psychose à bord mais plus de peur que de mal. Une fois le danger écarté et le calme revenu, chacun y va de son pronostisque pour résoudre le mystère de leur venue. De notre côté nous émettons l'hypothèse que nous nous sommes pris un essaim en migration. Le truc improbable mais fallait que ça tombe sur nous... Après cette bonne dose d'adrénaline, l'atmosphère est détendue et le reste de la route se fait sans encombre. Arrivés à Champasak nous cherchons un moyen de rejoindre l'île de Don Daeng située en face, en plein milieu du Mékong. Le gérant de l'auberge où nous nous abritons lors d'une énième averse peut nous faire venir un bateau et nous gérer le logement chez l'habitant sur place. Point de tergiversation, nous profitons d'une éclarcie pour embarquer et ralier le hameau de pêcheurs.

DSCN1829

Jour 2

Pas toujours évident de prendre ses marques lorsqu'on dort chez l'habitant. Après des débuts balbutiants et une nuit reposante, réveil à l'aube, comme il est coutume au Laos, pour prendre le petit déjeuner copieux (riz, omelette, bananes) préparé par notre hôte. Repus et plein d'énergie, nous décidons de faire le tour de l'île à pied. Mal nous en a pris, l'île fait 8km de long soit 16km aller-retour, ce qui en soit n'est pas insurmontable, mais nous passons plus de temps à zigzaguer entre les étendues de boue qu'à profiter du paysage, qui cela dit en passant est un peu monotone. L'île est en fait un long banc de sable plat où la végétation s'est épanouie au fil du temps. Las de mettre un pied devant l'autre, nous nous arrêtons à la moitié et retournons à la maison pour passer un après-midi laotien. Par cela, entendez ne rien faire! En effet, mis à part les femmes qui s'activent du lever au coucher du soleil et les enfants qui effectuent leur transumance quotidienne sur les chemins de l'école, les hommes, eux, ne semblent pas d'une énergie débordante, ou ils préfèrent l'utiliser pour faire la fête sur fond d'alcool et de karaoké-dansant! Ce n'est ni la saison de la pêche ni la récolte du riz, il faut bien occuper les journées...

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Nous passons donc l'après-midi avachis sous et sur notre paillasse en bambou à jouer avec les enfants de nos hôtes qui, à tâtons, on finit par nous rejoindre. Nous finissons notre fin de journée sur la plage où nous profitons de notre solitude sur le long banc de sable qui s'offre à nous.

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Commentaires
M
Quel magnifique périple... Je vous suis assidûment, photos, vidéos, commentaires, tout est génial. Bonne chance pour la suite, continuez de nous faire rêver!!
M
j'adore votre taxi !!
G
Bonjour tata et tonton!<br /> <br /> <br /> <br /> il est tres bizarre ton bus. C 'est un camion bus en fait!!!! gros bisous<br /> <br /> <br /> <br /> GABIN et JULES
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