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Mikarin' the World
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8 mai 2016

Le désert de Tatacoa

Après une petite étape de deux jours à Bogota sur laquelle nous reviendrons dans un prochain article, nous filons quelques kilomètres au sud pour explorer un écosystème sans précédent en Colombie. Ce pays nous a en effet offert jusqu'à présent une variété de paysages plus verdoyants les uns que les autres. Le désert de Tatacoa fait donc exception. Mais il ne s'agit pas vraiment d'un désert à proprement parlé mais bien d'une forêt tropicale asséchée de 330 km² où les températures peuvent atteindre 50°C et les précipitations seulement 1078 mm par an... Dans ces conditions extrêmes, la végétation se raréfie au profit des cactés, seules espèces en capacité de survivre dans cet univers. L'érosion sculpte au fil du temps ce sol laissé à nu et dessine les formations de ce paysage insolite.

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Cependant malgré ces conditions climatiques propices au camping, les nuages menaçants accrochés aux montagnes environnantes nous laissent craindre une averse. Nous optons donc pour un nouvel hébergement encore non testé jusqu'à présent, le hamac. Autant dire que lorsque l'on n'a pas l'habitude, ce n'est pas le moyen le plus reposant, sans compter les attaques de moustiques au levée du jour...

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Du coup nous n'avons pas trop de difficulté à nous lever à 5H30 pour profiter de la fraîcheur matinale pour explorer les lieux. Après plusieurs détours, nous finissons par atteindre El Cusco, un labyrinthe de sillons rouge ocre similaire au canyon du Colorado.

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Nous louons par la suite deux vélos pour effectuer les huits kilomètres qui nous séparent du désert gris de « Los hoyos ». Au fil des heures la chaleur déjà étouffante s'intensifie et rend notre progression difficile. Et nul espoir de trouver un coin d'ombre où s'abriter...

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Mais au milieu de ce paysage lunaire, surgit une piscine (sur)naturelle où nous nous réfugions en moins d'une seconde. Une pause fraîcheur avant de poursuivre notre exploration à pied, à la recherche des empreintes de pas laissées dans le sol par nos prédécesseurs pour éviter de se perdre dans ce dédale de terre et de roche.

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Debout depuis les premières lueurs du jour, la journée nous semble interminable et quand la pluie s'en mêle, oui la pluie, pourtant si rare dans cet environnement, nous oublions le coucher du soleil sur le désert rouge ainsi que l'observation des étoiles, au profit d'une partie de carte avec Marion et Stéphane rencontrés la veille sur la route.  

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