Le soleil, la mer... les vacances quoi !

Nous remontons tranquillement la côte Est en faisant une petite halte à Christchurch pour voir Dorian, une amie de Nantes, qui vient d'arriver en Nouvelle-Zélande avec un visa vacance-travail lui permettant de profiter du cadre magnifique du pays tout en travaillant. Malheureusement pour nous, du haut de nos trente ans passés, nous ne pouvons pas profiter de cette opportunité, et regrettons quelque peu, à la vue des nombreux vergers que nous croisons sur la route, de ne pas avoir eu l'idée avant. En même temps, bien que l'idée soit désormais courante et qu'il faut faire avec la concurrence, il n'était pas si aisé il y a quelques années de glaner des infos et de se lancer dans l'aventure. Et puis, on peut pas vraiment dire que la France, à l'inverse des pays anglosaxons, vante les mérites du voyage...Cependant, cette expérience doit être enrichissante sur plus d'un point: financièrement certes, car les salaires sont plus élévés, mais pour cela il ne faut pas rechigner à faire des petits boulots; mais surtout culturellement, car cela permet de voir d'autres choses, d'autres modes de pensée et de vie, et de se confronter à d'autres réalités. Alors nous n'avons qu'une chose à vous dire, vous qui nous lisez et qui avez moins de trente ans, n'hésitez pas à vous lancer dans l'aventure. Et pour les autres, encouragez vos enfants, petits-enfants, neveux ou autres à partir voir ce qui se passe dans le monde, qui par ailleurs, est bien plus beau que ce que l'on veut nous faire croire, pour revenir rempli de positivisme et d'idée innovante pour faire avancer cette France qui en a bien besoin en ce moment. Nous poursuivons ensuite notre route vers le nord et faisons étape au lac Rotoroa qui nous offre un cadre sympathique pour la nuit.

Enfin, jusqu'à ce que les mouches fassent leur apparition et gâchent notre soirée. En Nouvelle-Zélande vous ne vous ferez pas piquer par les moustiques mais par de petites mouches noires d'apparence inoffensive mais en réalité véritables dévoreuses qui vous attaquent et envahissent votre espace vitale en deux deux. Opérant de jour, nous finissons par nous débarrasser des envahisseuses. Mais le répis n'est que de courte durée car le lendemain matin, rebelote, malgrè nos répulsifs rien y fait... Pour une fois nous ne mettons pas dix ans à déguerpir... Direction la mer où nous sommes sûrs qu'elle ne sévissent pas. Nous arrivons ainsi en fin de matinée à Motueka et profitons du reste de la journée pour découvrir la sublime côte de la Tasman Bay.

Le bleu de la mer, le soleil, les plages désertiques et la proximité du parc national Abel Tasman et ses nombreuses possibilités de randonnée, nous convainquent de nous arrêter quelques jours. C'est ainsi qu'en plein mois de Novembre, nous nous essayons à notre premier bain depuis... l'été dernier.

L'eau est un peu fraîche tout de même mais comment résister à cette eau si bleue qui nous narguait depuis bien longtemps. Après des mois d'attente, Mika réussit également à sortir son cerf-volant. Pas si aisé finalement de trouver le temps mais surtout le vent approprié, il lui aura quand même fallu patienter plus de deux mois avant de s'adonner à ce petit plaisir.

Le soleil, la mer... les vacances quoi! Nous nous rendons également à Te Waikoropupu, une des plus large et plus pure source d'eau au monde. L'eau est effectivement d'une transparence irréprochable et donne l'envie d'y plonger, mais tout conatct avec cet écosystème si fragile est interdit afin de protéger sa pureté mais aussi pour respecter les lieux qui sont sacrés pour les Maoris. Cependant, cela ne nous empêchera pas de croiser deux petits malins, maillots de bain et serviettes sous le bras, et devinez quoi?... et bien ce sont des français!

Puis nous reprenons la direction de Picton, là où nous étions arrivés il y a deux semaines pour reprendre le bateau en sens inverse, cette fois-ci accompagné de Shaun, et ainsi rejoindre l'île du Nord où nous allons passer nos deux prochaines semaines.